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woman with children

De nos jours, tout le monde connait plus ou moins le concept d’au pair ou en a tout du moins entendu parler. Pour ma part, lorsque j’ai commencé à réfléchir à un moyen de partir vivre en Angleterre dans le but d’améliorer mon anglais, je ne savais pas vraiment en quoi cela consistait. Alors je me suis mise à mon clavier et j’ai commencé à me renseigner sur internet. L’idée m’a tout de suite plu car on gagne de « l’argent de poche » toutes les semaines (entre 80 et 120 livres/semaine), on est logés/nourris et en plus de ça, on vit au sein d’une famille anglaise. Pas mieux pour pratiquer son anglais au quotidien et s’imprégner de la culture sans dépenser une fortune !

Je me suis donc mise à la recherche d’une adorable famille anglaise. Comment je m’y suis prise pour la trouver ? Je me suis tout simplement inscrite sur un site spécialisé Au pair World où je me suis créée un profil avec une petite présentation, mes attentes, mon expérience avec les enfants, etc. Dès la première semaine une famille anglaise m’a contactée et après quelques messages j’ai passé un premier entretien avec la maman via Skype. Et comme tout entretien, ça se prépare ! Surtout que celui-là allait se faire en anglais et qu’il ne fallait pas passer à côté d’informations importantes. Dès le début la maman m’a mise très vite à l’aise et m’a expliqué tranquillement ce qu’elle attendait de moi. Puis on a mentionné la durée du séjour souhaitée (10 mois) et le montant de l’argent de poche qu’ils me donneraient (130 livres/semaine !). Le reste de l’entretien on a surtout fait connaissance en discutant un peu ce qu’on aimait faire les week-ends, nos passions et passe-temps. Une semaine plus tard, le verdict tombe, elle me choisit comme au pair.

On s’appelle une seconde fois sur Skype et elle me présente toute la petite famille : son mari et leurs deux filles de 14 et 10ans. On a discuté un moment et on a fini par convenir d’une date pour mon arrivée chez eux : début septembre. Bien sûr c’est moi qui ai payé mon billet d’avion. Certaines familles financent ou participent aux frais du voyage mais pas toutes !

woman with baby

Jour-J, arrivée à l’aéroport à Londres, le papa et la plus jeune des filles m’accueillent. On prend la voiture, on discute, le père me montre un peu la ville, puis on arrive enfin à la maison. J’ai été reçue comme une invitée. Je leur ai offert des petits gâteaux pour les remercier de m’accueillir, ils m’ont montré ma chambre avec la salle de bain et m’ont laissé m’installer. Le lendemain, la maman est restée toute la journée avec moi pour m’expliquer bien en détail ce que je devais faire à la maison (laver le linge des filles, repasser, passer le balai une fois la semaine).

En ce qui concerne les enfants, je dois les emmener à l’école et les récupérer, et aider la plus petite aux devoirs si besoin. Pour ne pas oublier l’emploi du temps des enfants, la maman a mis à disposition un agenda où tous les « événements » de la journée sont inscrits (livraisons, horaires, dîné, etc.). Ce qui est bien pratique quand on a peur d’oublier quelque chose ou qu’on n’est pas sûr d’avoir bien compris !

 

girl

La première semaine s’est bien passée, même si c’est toujours compliqué quand on commence un nouveau job. Durant cette semaine, je me suis familiarisée avec la maison, j’ai passé du temps avec les filles, qui étaient encore en vacances à ce moment-là. Je suis aussi allée plusieurs fois à leur école pour mémoriser la route car elle se trouve à environ 30 minutes en voiture de la maison. Les parents m’ont laissé une voiture pour m’y rendre et m’ont aussi acheté un GPS pour les premiers jours. En ce qui concerne l’essence c’est eux qui s’occupent de tout et je peux aussi utiliser la voiture pendant les week-ends. Oui, je suis bel et bien tombée sur une famille très généreuse et vraiment a-do-rable !

La deuxième semaine est vite arrivée et je n’avais évidemment pas perdu mon objectif de vue. Alors je me suis inscrite à une école d’anglais. On m’a fait passer un test oral pour évaluer mon niveau puis j’ai commencé directement la semaine d’après. Comme toutes les écoles de langues en Angleterre, il y a des réductions pour les au pairs, ce qui permet d’apprendre sans se faucher. C’est à cette école où j’ai rencontré d’autres au pairs, des filles de différents pays et avec qui j’ai beaucoup pratiqué l’anglais.

La routine s’est installée petit à petit, et, déjà au bout de trois mois en Angleterre, mon anglais s’est fortement amélioré. Je comprends beaucoup mieux lorsqu’on me parle et j’ai appris énormément de vocabulaire et expressions anglaises. Je n’aurais jamais pensé progresser autant à ce niveau-là avant de partir. Lorsqu’on vit à l’étranger on est obligé se pratiquer la langue un minimum mais lorsqu’on vit au sein d’une famille, on la pratique tout le temps et on l’écoute du matin au soir. Que vous ne soyez pas très bons ou pas, vous ne pouvez que vous améliorer et en apprendre tous les jours plus.

women doing heart

Finalement, être au pair c’est bien plus que de s’occuper des enfants, c’est aussi découvrir un pays, une culture, pratiquer une langue différente de la sienne et rencontrer de nouvelles personnes. On vit de belles expériences qu’on n’oubliera jamais, on apprend énormément à travers les rencontres, et tout ça sans avoir à dépenser des milles et des cents. Je conseille vivement de tenter l’expérience à celles qui n’ont pas beaucoup de moyens mais qui désirent tout de même améliorer une langue dans un premier temps.

Marion Simon

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